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Galeries PhotosEscalade Libre : la Technique...
La Sécurité
La
première chose que l'on apprends lorsqu'on débute en escalade, c'est
l'ensemble des techniques de sécurité. Ce sont des techniques simples,
que le grimpeur applique en permanence et qui font que ce sport réputé
"extrême" est finalement moins dangereux que le rugby, le football ou
même la pêche. L'escalade se pratique à deux, reliés par une
corde. Pendant que l'un grimpe, l'autre l'assure. En
progressant dans la voie, le grimpeur pose à intervalles réguliers ses
dégaines sur les broches scellées dans la roche et passe sa
corde dans les mousquetons. En cas de chute (on parle
de
"vol"), il est bloqué "en douceur" avant de toucher
le sol,
par son coéquipier assureur qui freine et bloque la corde. - Découvrir l'essentiel sur la sécurité et les maneuvres de corde en grandes voies avec Petzl...
L'équipement
Le grimpeur est équipé d'un baudrier, d'une paire de chaussons d'escalade, d'un système d'assurage (assureur ou descendeur) avec un mousqueton à vis, d'un jeu de 6 ou 10 dégaines composées de deux mousquetons reliés par une sangle, d'une corde "dynamique" et éventuellement d'un sac à magnésie.
Ce qu'il faut faire !
Le baudrier et l'encordement
L'assurage
Ce qu'il ne faut jamais faire !
La difficulté et les Cotations
En
escalade, que l'on soit débutant ou confirmé, il y a toujours
un
niveau de difficulté où l'on peut se faire plaisir. La
difficulté
d'une voie s'exprime par sa cotation. En France, l'échelle "usuelle" de cotation "falaise" est la suivante. Elle est ouverte vers le haut :
| Cotation | Difficulté |
| 1 | Sans les mains... |
| 2 | Très Facile |
| 3- 3 3+ | Facile |
| 4- 4 4+ | Assez Difficile |
| 5a 5b 5c | Difficile (grimpeur confirmé) |
| 6a 6b 6c | Très difficile |
| 7a 7b 7c | Extrêmement difficile |
| 8a 8b 8c | Abominablement difficile |
| 9a 9b 9c | Je vous dis pas... |
Mais il y a d'autres échelles de cotations officielles et internationales.
Pour en savoir plus >> Les cotations en escalade sur Wikipedia
L'art et la manière
Au
pied d'une falaise ou d'un mur, le but ultime du grimpeur est
"d'enchaîner" la voie qu'il convoite, c'est à dire d'arriver
en
haut d'une traite, sans aucune aide artificielle, en n'utilisant que
ses propres ressources physiques et mentales, et les prises offertes
par la roche naturelle ou le mur. On peut grimper, dans l'ordre de mérite...
- A "vue" : En tête et en enchaînant la voie du premier coup, sans indications et sans avoir vu personne la faire avant.
- Après "travail" : En tête et en enchaînant la voie, mais après l'avoir "travaillé" au préalable, en moulinette ou en tête.
- En "tête" : Réaliser la voie en étant assuré par le bas. Il faut poser les dégaines et passer la corde dans les mousquetons en progressant. Le risque de "vol" est présent et augmente mentalement la difficulté.
- En "second" : Réaliser la voie en étant assuré par le 1er de cordée qui est en haut, au relais. Il faut enlever les dégaines en progressant. Ce n'est pas forcément plus facile qu'en tête mais le risque de vol est réduit.
- En "moulinette" : Réaliser la voie en étant assuré par un renvoi de la corde au sommet de la voie. On ne s'occupe pas de l'assurage et il n'y a pas l'appréhension du vol.
La Technique
Entre
un
grimpeur débutant et un grimpeur confirmé, ce qui fait la différence et
ce qui fait progresser, c'est majoritairement la technique.
Pour
se concentrer sur l'essentiel et en caricaturant un peu, voyons comment
de "débutant" on devient "confirmé" :Au début dans le 4, je ne regarde que devant. Je cherche les grosses prises de main, je les prends et je tire dessus en bloquant ma respiration. J'arrive en haut les bras complètement "tétanisés". Ca s'appelle les "bouteilles", me disent les mutants qui évoluent dans le 5ème degré. J'ai le souffle court et je dis "Whao... c'est dur !!". Mais je suis super content parce que j'ai réussi à surmonter ma peur alors que je ne pensais pas y arriver.
Quelques mois plus tard, j'ai découvert que j'avais des pieds ! D'ailleurs, j'ai acheté des nouveaux chaussons 1/2 taille en dessous, comme me l'on suggéré les mutants qui grimpent dans le 7ème.
Maintenant, je regarde bien en dessous, comment je place et je positionne mes pieds. J'utilise les pointes, les carres et même parfois les talons ! J'exploite au maximum les appuis sur les pieds et les positionnements du corps pour soulager mes bras. Je surveille aussi ma respiration pour ne pas rester en apnée. En arrivant en haut, j'ai les bras moins durs, mais "Whao..., qu'est-ce que j'ai mal aux pieds !". Mais je suis super content parce que j'ai enchaîné mon premier 6a.
Après, pour passer au 7b et pousser les mutants dans le 8ème, j'ai pas encore la recette ! Mais j'y travaille...
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